« LA CRÉATION GÉMIT DANS LES DOULEURS DE L’ENFANTEMENT » (Rm 8,22)

L’Église Saint-Ignace à Paris propose, durant les 6 mardis de carême, tout un parcours de médiation. Une invitation à contempler avec espérance une face obscure de notre humanité.

Mardi 2 avril, Geneviève Comeau, xavière, a proposé un parcours pour nous interroger sur « Les radicalismes religieux dans la société. »

Comment la religion a-t-elle pu devenir le lieu de la violence et de la mort, alors que sa vocation est d’ouvrir des chemins de réconciliation et de paix ?

Dans le mot « radicalisme », il y a « radical » qui renvoie à « racine ». Être radical, c’est revenir à la racine. Toue la question est de savoir ce qu’on entend par « racine » et comment s’effectue ce « retour aux racines »….

Suit un regard sur les phénomènes de radicalisation de nos sociétés actuelles : selon la façon dont on entretient le rapport à la Tradition, le risque d’un « entre soi » peut faire naître une opposition binaire entre ‘Nous’ et ‘Eux’.

Prendre l’Évangile au sérieux et le vivre radicalement n’a pas conduit [François d’Assise] au radicalisme mais à la fraternité avec tous. En fait si je reprends le mot ‘racine » qui se trouve dans « radicalité », je dirai que vivre le radicalité évangélique, c’est mettre Jésus Christ à la racine de notre vie et de nos choix.

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Pour aller plus loin,

– Geneviève Comeau, Vivre sa foi dans une société sécularisée, Mediaspaul, 2018
– Dounia Bouzar, Désamorcer l’islam radical, ces dérives sectaires qui défigurent l’islam, Editions de l’Atelier, 2014