Que s’est-il passé le 6 février 2016 en Côte d’Ivoire à Yamoussoukro ?
Est-ce la longue marche du peuple de Dieu dans le désert ? Non ! Ce sont des milliers de religieux et religieuses venus de toute la Côte d’Ivoire.
Imaginez la fanfare et le tambour et chantez « car éternel est son amour »!
Le 6 février, les religieux/ses se sont rassemblés à la basilique de Yamoussoukro pour célébrer la clôture de l’année de la vie consacrée.
Nous venons, en effet, rendre grâce pour le choix du Seigneur qui nous a consacrés et nous envoie à sa mission.
Après la marche vers la basilique, nous avons franchi « La Porte de la Miséricorde » à laquelle nous convie le pape François. Une porte, un passage de l’année de la vie consacrée à l’année de la Miséricorde, à quelle conversion m’engage cette démarche ?
En entrant dans la basilique, nous avons été accueillis splendidement par le Christ représenté sur le vitrail… et les chaleureuses voix de la chorale des sœurs de Notre-Dame de la Paix.
Onze évêques de Côte d’Ivoire étaient présents montrant ainsi l’importance de la vie religieuse dans l’Église de Côte d’Ivoire.
La célébration a fait place tour à tour à la parole, une conférence, un sketch et une gestuelle de jeunes venus exprimer la louange et la communion que les consacrés veulent vivre en cette Côte d’Ivoire qui aspire à la réconciliation. Les foulards des différentes régions s’harmonisaient et se croisaient.
La journée s’est terminée par une célébration eucharistique avec, au moment du sanctus et de la consécration, une danse par les Sœurs Clarisses avec palmes et queues de bœuf en langage d’adoration.
Et la fête s’est poursuivie dans le sous-bois voisin où nous avons pris le temps de faire connaissance, autour de notre repas partagé, d’un groupe de jeunes de la paroisse Saint-Laurent de Yopougon (près d’Abidjan) qui assurait l’animation.
Puis nous sommes retournés dans nos différents lieux de mission tout joyeux de servir le Christ à temps et à contre temps.
Ce fut une belle journée de fête et d’action de grâce.
