Les jeunes professes en Côte d’Ivoire
Cet été, les jeunes professes xavières ont été invitées à se retrouver en Côte-d’Ivoire. Trois d’entre elles ont participé aux « JMJ d’Abobo » : rassemblement d’une centaine de jeunes pour des temps de catéchèse, de formation humaine et de fête en union avec les jeunes réunis autour du Pape à Cracovie. Toutes se sont retrouvées pour un temps de session du 1er au 10 août : pèlerinage sur les pas des premiers missionnaires et des premières xavières arrivées dans ce pays. Puis, avec d’autres xavières vivant en Afrique, elles ont vécu leur retraite annuelle chez les Bénédictines de Bouaké du 11 au 18 août : ressourcement vivifiant au terme duquel trois ont renouvelé leurs vœux.
Retour en images sur la session…
Témoignages
Venue de loin pour un temps fraternel en communauté à Abobo, une semaine avant la session Jeunes Professes, les JMJ d’Abobo ont été un feu d’artifice de fraternité universelle. J’ai tout particulièrement goûté de préparer et vivre ce temps avec les jeunes de la commission Liturgie, qui m’ont accueillie comme une grande sœur, me faisant découvrir leur immense répertoire d’hymnes pour chanter Dieu. Je reste émerveillée d’avoir pu vivre ces JMJ d’Abobo, qui se clôturaient avec la fête de saint Ignace, avec mes sœurs Xavières d’Abidjan et deux Xavières de France…
« Patience, Dieu surprend ! Patience, Dieu surprend ! Patience, Dieu fait des merveilles ! », comme le clamait le cri de mon équipe de partage. Alors, fortifiée par cette expérience, je m’entraîne à voir autour de moi les signes de cette fraternité que Dieu patiemment œuvre à faire grandir, envers et contre tout, avec nous.Claire
Ma joie fut grande de faire la connaissance de toutes les JP xavières et de faire cette session-pèlerinage sur les pas des premiers missionnaires et des premières xavières en Côte-d’Ivoire. J’ai été très touchée par les différents témoignages de toutes les personnes que nous avons rencontrées. Cela prouve vraiment que les xavières ont toujours été à l’écoute de l’Esprit dans les différentes missions qui sont les leurs. Puisse le Seigneur nous donner ce même courage qui les a animées pour continuer Sa mission.
Séverine
Découverte, rencontre, immersion dans une histoire et dans une culture, rire, partage, conduite confirmée entre les trous, joie simple et profonde, pèlerinage, une première pour les jeunes professes xavières et pour la Xavière toute entière, un séjour qui n’a pas fini de porter ses fruits ici et ailleurs ! « Membres d’une même famille, avec des liens si forts que le Christ seul a créés » voilà bien l’expérience de notre séjour en Côte-d’Ivoire !
Thérèse
Cette session a été un temps de fraternité où nous avons été plongées dans la mission de nos aînées en terre ivoirienne. Leur accueil et leur disponibilité ont été pour moi un témoignage. De plus, j’ai découvert le nord de la Côte-d’Ivoire ! J’ai pu voir que la réalité est différente de ce qui se dit !
Edwige
Étant en Côte-d’Ivoire le jour de la Fête Nationale, le 7 août, et en route vers Yamoussoukro, nous avons demandé à Edwige (xavière ivoirienne) de chanter l’hymne national. J’ai été émue par les paroles pacifiques et remplies de valeurs. Toutes les quatre, nous l’avons appris et chanté avec elle en « abidjanaises » dans la voiture… Les paroles sont depuis écrites dans mon carnet de bord… J’aime les relire.
J’ai été surprise d’apprendre que la musique a été composée en 1960 par l’abbé Pierre-Michel Pango (+1993), et que les paroles sont de l’abbé Pierre-Marie Coty (évêque émérite de Daola). L’hymne se présente sous forme d’un poème lyrique et très patriotique, exprimant des images exaltant les valeurs de la terre ivoirienne, telles que l’espérance, la paix, la dignité et la « vraie fraternité ».
Anne
Couplet 1
Salut Ô terre d’espérance ! Pays de l’hospitalité.
Tes légions remplies de vaillance ont relevé ta dignité.
Tes fils, chère Côte d’Ivoire, fiers artisans de ta grandeur,
Tous rassemblés et pour ta gloire, te bâtiront dans le bonheur.R/ Fiers ivoiriens le pays nous appelle.
Si nous avons, dans la paix, ramené la liberté,
Notre devoir sera d’être un modèle
De l’espérance promise à l’humanité
En forgeant, unis dans la foi nouvelle,
La patrie de la vraie fraternité.L’Abidjanaise compte en totalité cinq couplets, conclus par deux refrains alternés à chaque couplet. Lors d’évènements publics et officiels, il est habituel que seul le premier couplet soit chanté. Les couplets suivants sont rarement chantés, plus rarement encore sont-ils connus du grand public.
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