Avec les mois d’été qui approchent, nous sommes parfois interpellées par des collègues ou connaissances : et toi tu pars en vacances ? tu vas en famille ?
Oui, nous pouvons partir en vacances, aller en famille… mais qu’est-ce que cela signifie pour nous, religieuses apostoliques ?
Qu’est-ce que cela signifie dans notre monde si disparate où il y a ceux qui partent loin – ou non – et ceux qui restent ? Qu’est-ce que cela signifie, pour notre congrégation, quand on vit en Europe, au Canada ou en Afrique, quand la famille vit dans un autre pays, voire un autre continent…? Chacune est invitée à discerner en dialogue avec d’autres pour choisir ce qu’il convient de vivre, et ce en fonction de multiples critères. Ces critères ont été le fruit de plus de deux ans de réflexion.
Nous sommes invitées à distinguer entre congés et vacances.
Les congés sont un temps d’arrêt accordé dans le cadre du travail, des études, des engagements. Et leur réalité est bien différente d’un continent à l’autre !
Pendant ces congés, nous vivons des temps forts : retraite annuelle, sessions, journées communautaires… mais aussi des services pour la congrégation.
Les vacances sont davantage un temps de repos, de détente que nous nous accordons. A chacune de voir ce qui lui sera le plus profitable dans la fidélité à sa vocation.
Voici quelques pistes de réflexion parmi d’autres !
Quelles sont mes motivations pour faire tel ou tel choix ? Comment est-ce que je réfléchis à leur organisation, en dialogue avec la supérieure locale de ma communauté ? A travers mes choix, quelles solidarités puis-je mettre en œuvre ? Comment est-ce que je reste en lien avec les unes et les autres ? Quelle service puis-je rendre pour la vie de la congrégation ? Par exemple, pendant le temps de retraite, il y aura quelques xavières au service des retraitantes en tant que « cuisinière » ou « maîtresse de maison ».
Le temps des vacances est aussi l’occasion de mieux connaître les xavières que je ne rencontre pas souvent.
Les vacances de l’été : une organisation concertée
Quand cela est possible, nous mettons en commun nos lieux de vacances. Dès les premiers mois de l’année civile, nous cherchons des lieux de repos pour l’été. Parfois c’est une famille qui peut laisser sa maison pour qu’un groupe de xavières puisse venir y séjourner. Ou bien nous cherchons des presbytères en location… Ainsi sont envoyés à chaque xavière tous les lieux de repos possibles.
Après le temps de discernement nécessaire, chacune est invitée à envoyer au Généralat l’organisation de son été (entre mi juin et mi septembre) qu’elle soit en congés ou pas !
Et maintenant s’ouvre devant nous, la joie de vivre tous ces temps de rencontre !
Chantal
